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Bonjour tout le monde !

Je vais vous raconter mon histoire qui; j'en suis sûre est unique au monde !

Je m'appelle Boule de neige ! Et à mes cotés, il y a mon amie Sucre d'orge.

Sucre d'orge et moi, nous somme sommes deux petites poules Nègres-Soie de 2 mois et demi.

Moi, je suis blanche et elle, marron. (entre nous, c'est moi la plus belle, et de loin ! Hi hi hi !) Sucre d'orge, en fait, c'est ma soeur. Et je suis fière d'insister sur le fait que; ayant percé ma coquille avant elle, c'est moi l'aînée !

Notre maman, elle s'appelait Iris et notre papa Arthur. C'étaient tout deux de beaux spécimens de la race Nègre-Soie. Quand j'avais 15 jours, il y a eu plein de personnes qui sont venus roder autour de notre poulailler. Nous, on avait tous très peurs, et Arthur, il nous protégeait. Mais moi, je faisais comme si je n'avais pas peur pour impressionner tout le monde (hi hi hi !)

En réalité, j'étais terrorisée ! ! ! Je ne savais pas que tous ces gens-là voulaient nous adopter moi et les autres, pour quand on serait plus grands. Si j'avais su, je me serai mis sur mon 31 !

Ces gens là sont revenus à nos 2 mois. Ils faisaient tous beaucoup de bruit. Tous ? Non, presque tous ! Parce que quand ils sont partis, nous nous sommes remis à picorer tranquillement, nous pensant seuls. Car la personne qui nous observait tranquillement, là, au fond de notre logis, était si discrète que je ne l'avais pas remarqué.

Elle s'était accroupie sans un mot, sans un bruit et elle nous observait, une feuille de salade à la main. C'était bizarre mais je n'avais même pas peur d'elle. Elle ne bougeait pas si bien qu'à la fin, je voulu la défier et la provoquer pour la tester ( hi hi hi !) Je pris mon élan et je courus vers elle dans le but de lui chiper sa feuille de salade qu'elle tenait dans ses mains.

A partir de là, il s'est passé quelque chose que je ne saurais pas trop expliquer : Moi qui croyait être la championne olympique de la rapidité, je crois que je me suis fait battre ce jour là ! Avant que j'ai pu réagir, elle avait déjà jeté sa feuille de salade au fond du poulailler et qui étaient en train de se régaler avant MOI : mes frères et soeurs ! ! ! Une honte ! Mais, je savais, dès lors, que cette personne, était de mon tempérament, et je priais le dieu des poules pour qu'elle aussi soit là dans le but de nous adopter. Cette personne, je me mis à la respecter. Elle venait souvent. Jamais en même temps que les autres personnes. Toujours quelques minutes plus tard. Elle était toujours très calme. Je l'aimais bien moi. Puis un jour, les personnes bruyantes revinrent plus bruyantes que jamais. Je pris peur. Je ne voulais pas partir avec eux moi ! ! ! Et on m'attrapa par les pattes et on m'enferma dans une boite où il faisait tout noir. Ce n'était pas la personne discrète qui m'avait prise. Sinon, elle l'aurait fait de manière plus douce. Je criais dans mon carton, dans l'espoir que quelqu'un m'entende. Puis, tout à coup, je n'entendis plus de voix autour de moi. Ils étaient partis. Ils nous laissaient là comme ça. Je n'étais pas toute seule dans mon carton. Il y a avait une de mes sours, une Nègre-Soie marron, et ma demi soeur, poule hollandaise, que je ne connaissais pas trop encore.

Je regardais par la fente de ma prison. Il y avait d'autres cartons qui attendaient que les personnes reviennent.

Soudain, à deux mètres de là, je vis des bottes que je connaissais bien. C'était la personne à qui je n'avais pas réussi à lui chiper sa salade ! ! ! Une lueur d'espoir traversa mes deux oreillons ! ! ! J'en eu la chair de poule (c'est le cas de le dire) ( hi hi hi !) les « pieds » s'approchèrent de mon carton. J'entendis un « chut » très clair. C'était la première fois que j'entendais sa voix. Moi qui croyait qu'elle faisait « cot cot » comme nous ! ( hi hi hi !) sans un bruit, je la vis interchanger mon carton avec un autre.

Mais c'est qu'elle était maligne en plus ! ! ! Youpi !

Quand les gens revinrent, le gros barbu qui m'avait attrapé par les pattes tout à l'heure prit l'autre carton, et la jeune fille que j'aimais bien me prit, moi et mes soeurs : C'était gagné ! Enfin, ça, je ne le sus que quand elle déficela ma boîte et qu'elle me délivra.

Je fus tout de suite émerveillée par les lieux ! Et mes soeurs aussi ! Quel beau poulailler ! Quelle belle étendue d'herbe pour nous toutes seules ! Notre maîtresse nous guida jusqu'à notre « dortoir » et c'est là que je repris mes esprits : - « chui la prem ! Je prends le nid du haut ! « que je dis. Et mes soeurs de rétorquer; sous l'oeil protecteur de notre nouvelle maîtresse.

Caquètement vôtre,

La plus blanche des Nègres-Soie (hi hi hi ! eh oui, c'est bien moi, la gagnante du concours Miss Blanche présidé par Jenivière De Pontenay.

Boule de Neige

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